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Posted: May 19, 2014 |
En rachetant l'application Blink, concurrente de Snapchat, Yahoo! démontre son envie d'investir le terrain très tendance des messageries instantanées éphémères où les mobinautes voient leurs échanges (y compris les photos et vidéos échangées) définitivement détruits une fois terminés. Le principe de Blink est désormais bien connu: il s'agit de s'envoyer des messages cryptés et éphémères, entièrement détruit une fois la conversation terminée L'application Blink ne sera bientôt plus disponible, aussi bien sous Android que iOS. Ses équipes vont maintenant s'efforcer d'apporter leur savoir-faire à Yahoo!, pour des projets encore secrets. La confidentialité des données est le nouvel argument mis en avant par les éditeurs d'applications de messagerie en réponse aux différents scandales de surveillance et de vols de données personnels qui entachent régulièrement internet. Récemment, John McAfee, fondateur de l'éditeur d'antivirus du même nom (mais qui a démissionné de l'entreprise en 1994), a annoncé la disponibilité sous Android et Windows Phone d'une nouvelle messagerie garantie 100% confidentielle, Chadder. Une version pour iOS est bientôt prévue. L'application française FYEO (For Your Eyes Only) repose sur le même principe (sur l'App Store pour iOS et Google Play pour Android). De son côté, Snapchat, l'application référence en matière de communication éphémère (messagerie, visioconférence, partage de photos/vidéos) a récemment passé un accord avec le gendarme américain de la concurrence (FTC) dans le but d'améliorer la confidentialité et la sécurité de ses services. WASHINGTON - Le régulateur américain des télécoms a adopté jeudi une proposition de réglementation controversée ouvrant la voie, contre paiement, à des lignes internet plus rapides pour certains sites gourmands en bande passante. Le texte doit encore être soumis à une période d'examen public avant d'être finalisé. Le plan adopté doit permettre de sauvegarder la neutralité du net tout en autorisant certains accords commerciaux pour la contourner. Chaque accord envisagé serait examiné pour étudier son caractère «commercialement raisonnable», a précisé la FCC, qui a également assuré qu'elle gardait ouverte la possibilité de gérer internet comme un service public - ce qui lui donnerait beaucoup plus d'autorité sur les fournisseurs d'accès.
Le texte n'a convaincu ni les défenseurs d'un internet neutre, ni les partisans d'une moindre régulation du secteur. La proposition «reste insuffisante pour garantir un internet véritablement ouvert et neutre», pointe Michael Weinberg, du groupe Public Knowledge. En outre, la possibilité de réaliser des accords commerciaux va créer un «internet à deux niveaux (...) et un internet à deux niveaux est contraire à un internet véritablement ouvert», ajoute-t-il. De l'autre côté du spectre, Scott Cleland, président de NetCompetition, qui représente des groupes internet et télécoms, a dénoncé «un plan visant à mettre en oeuvre des incertitudes inutiles». Si internet est reconnu d'utilité publique, «chaque décision importante devra être soumise à l'aval de la FCC», a-t-il regretté. «De manière ironique, la conséquence involontaire de tout cela serait de renvoyer l'internet américain vers la voie la plus lente, pleine de nids de poule, de ralentisseurs et de stations de contrôle technique». L'Union de défense des libertés civiles ACLU a dénoncé cette décision estimant qu'elle laissait «les individus à la merci d'un internet à haut débit de plus en plus concentré dans lequel les principaux acteurs vont se comporter comme les gardiens de ce qui peut être dit en ligne et quand». De son côté, la Maison Blanche a adopté une position attentiste et prudente. Elle a rappelé que «le président (Barack Obama) dit clairement depuis sa campagne (présidentielle de 2008) qu'il soutient la neutralité d'internet».
«La FCC est une agence indépendante, et nous allons examiner minutieusement sa proposition», a ajouté le porte-parole de l'exécutif, Jay Carney, dans un communiqué. Il a affirmé être «satisfait que toutes les options restent sur la table» et dit espérer que «la règle définitive restera fidèle à l'esprit de la neutralité d'internet». Michael Beckerman de l'Internet association qui représente Yahoo! et Google a assuré que son groupe «fera tout pour que la commission des communications use de toute son autorité pour faire appliquer les règles garantissant un internet ouvert». Doug Brake du groupe de réflexion The Information Technology and Innovation foundation a salué la décision de la FCC, estimant que son «approche au cas par cas (...) bénéficierait à l'ensemble d'internet et ne menaçait en aucun cas son caractère ouvert». Cisco vient de signer le deal de l’été dans la sécurité IT en annonçant l’acquisition de Sourcefire. Montant de la transaction : 2,7 milliards de dollars. Le groupe de John Chambers met le paquet pour convaincre les actionnaires : l’action Sourcefire est reprise à 76 dollars (soit un bonus de 28,6% par rapport à son cours à la fermeture de la Bourse lundi). Le rapprochement devrait être bouclé d’ici la fin de l’année calendaire.
Il faut remonter au rachat de WebEx pour retrouver un tel méga-coup (le fournisseur de webconférence avait été acquis pour 3,2 milliards de dollars en mars 2007). Bon d’accord, Cisco a raté Skype mais quand même… Le spécialiste américain de l’équipement réseaux affiche vraiment sa volonté de monter en puissance dans le domaine de la sécurité IT. Créé en 2001 et coté au Nasdaq depuis mars 2007, Sourcefire se positionne comme un fournisseur de solutions de « cybersécurité adaptative ». Ou comment gérer les réseaux des grands comptes (entreprises, administrations…) et des grosses PME en minimisant les risques liés à la sécurité des réseaux dynamiques, des postes de travail, des équipements mobiles et des environnements virtuels. Avec plus de dix ans d’expérience dans le domaine de la sécurité IT, Sourcefire a développé des solutions de pare-feu et des technologies de détection et de prévention des intrusions (IDS-IPS). Son fondateur Martin Roesch est connu pour avoir créé Snort, un fameux logiciel libre du même acabit. Autre étape qui a marqué les esprits dans la saga Sourcefire : en 2007, l’éditeur avait acquis le projet de logiciel antivirus libre ClamAV. Un rapide coup d’oeil sur Wikipedia nous rappelle qu’en octobre 2005, le fournisseur israélien de solutions dé sécurité IT Check Point avait tenté d’acquérir Sourcefire pour 225 millions de dollars.
Mais une commission d’Etat avait refusé ce rapprochement, considérant que le transfert technologique était trop sensible. Du coup, avec le compatriote Cisco, le scénario ne se répètera pas. Il est d’ores et déjà prévu que Sourcefire, basé à Columbia, intègrera la division » sécurité » de Cisco. Martin Roesch, en qualité de CTO, rejoint la direction du business groupe. McAfee a sollicité l’aide du Center for Strategic and International Studies (CSIS) pour quantifier la valeur totale des dégâts causés par la cybercriminalité. Celle-ci atteint près de 500 milliards de dollars par an tout autour du globe dont 100 milliards rien qu’aux Etats-Unis. L’étude estime aussi que les actes de malveillance et de piratage sur Internet ont couté près de 508 000 emplois aux USA. Pour en arriver à ce résultat, l’organisme d’étude à du développer un nouveau modèle d’évaluation. Il a fallu en premier lieu définir les différents types d’activités malveillantes et en déduire les pertes potentielles selon 6 grandes parties distinctes. L’étude prend ainsi en compte : la perte de la propriété intellectuelle, la perte de données sensibles de l’entreprise (manipulations boursières comprises), les coûts d’opportunité (interruptions de services, réduction de confiance, etc…), le coût des assurances et de la sécurisation des réseaux, et enfin les dommages en termes de réputation des entreprises piratées. « Nous pensons que le rapport du CSIS est le premier à se baser sur un modèle économique réel pour évaluer les pertes dues aux activités de cybercriminalité« , précise Mike Fey, vice-président de McAfee.
Ce rapport a aussi la particularité de d’estimer la perte d’emplois potentiels à pourvoir aux Etats-Unis (le reste du monde étant une surface trop large et complexe à évaluer dans ce cas précis). « En utilisant les chiffres du Département du Commerce […] nous en sommes arrivés à une estimation de 508 000 emplois perdus« , évoque James Lewis, directeur et chercheur principal du CSIS. « Cependant comme avec d’autres estimations du rapport, les chiffres bruts évoqués peuvent cacher d’autres choses. Ces pertes d’emplois ne dus qu’aux déplacements de fabricants haute gamme qui se sont déplacés à l’étranger suite à des pertes de propriété intellectuelle. Les effets totaux de la cybercriminalité sur l’emploi pourraient être en fin de comptes bien plus larges. » Ce premier rapport n’est donc pas encore des plus précis et ses chiffres sont à prendre avec du recul. Cependant les chercheurs s’accordent à dire que leurs valeurs auront tendances à être plus faibles que la réalité, occultant ainsi une réalité beaucoup plus grave. Un second rapport devrait suivre et aborder plus précisément les conséquences de la cybercriminalité en matière de coût social et de perte d’emplois. Les effets sur le rythme de l’innovation et les flux des échanges commerciaux intra et internationaux seront eux aussi évoqués. Nerim, opérateur télécoms d’entreprise, acquiert la société Boost, fournisseur de services cloud. Le montant de la transaction n’a pas été précisé. Après avoir récemment présenté une offre ultra haut débit autour de la fibre noire, Nerim fait un focus sur l’essor du cloud. Elle va apporter à Nerim des compétences supplémentaires ou complémentaires dans l’hébergement, le cloud et l’expertise Windows. Les 17 salariés de Boost seront tous intégrés aux équipes Nerim tout en conservant leurs locaux situés à Annecy (Savoie). Olivier Pochard, P-DG fondateur de Boost, prend les fonctions de directeur du développement de Nerim et rejoint le comité de direction de la société présidée par Cyril de Metz.
Celui-ci avait présenté un livre blanc sur le cloud lors du salon Cloud IT Expo (octobre 2012). Le groupe Nerim prévoit un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros fin 2014 (26 millions d’euros en 2012 avec 20 000 clients). Depuis sa création en 1999, Nerim a procédé à 6 rachats de sociétés : Outre Boost, l’opérateur a repris trois FAI (Mangoosta , Internext , Netultra), un hébergeur (Sivit) et HGT-Telecom (VoIP).
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