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Posted: October 20, 2014 |
Le recul des ventes mondiales de PC devrait être moins fort que prévu cette année et se limiter à 3,7%, profitant d'un petit regain d'intérêt des consommateurs dans les marchés développés, a estimé mercredi le cabinet de recherche IDC. C'est mieux que ce que le cabinet anticipait jusqu'ici (-6%), et un progrès comparé aux deux dernières années, particulièrement difficiles pour ce marché: les ventes avaient diminué de 4% en 2012, et même de près de 10% durant l'année noire de 2013. Les ventes devraient encore baisser de 10,6% cette année dans les marchés émergents, mais se reprendre de 5,6% dans les marchés développés où «la concurrence directe des tablettes semble décliner», relève Loren Loverde, analyste chez IDC, dans un communiqué.
Les tablettes, très populaires auprès des consommateurs, ont eu tendance à cannibaliser le marché du PC ces dernières années. Mais ce nouveau marché commence à saturer, avec une croissance reposant de plus en plus sur les petites tablettes, moins performantes qu'un vrai ordinateur, explique IDC. Parallèlement, les fabricants de PC ont fait des efforts pour avoir des modèles plus légers, à écran tactile et moins chers, mieux à même de rivaliser avec les plus grandes tablettes. La demande de PC résulte toutefois surtout pour l'instant du besoin de remplacer des appareils anciens, souligne encore Loren Loverde. Le lancement attendu l'an prochain d'une nouvelle version du système d'exploitation de Microsoft (Windows 9) «pourrait potentiellement soutenir la demande», mais l'impact reste pour l'instant «difficile à jauger», prévient encore l'analyste. Le groupe informatique américain en restructuration Hewlett Packard continue de se renforcer dans le «cloud», les services dématérialisés en ligne, avec l'achat annoncé jeudi de la société américaine Eucalyptus. Eucalyptus était au départ un projet de recherche du département d'informatique de l'Université de Santa Barbara en Californie. La société est aujourd'hui spécialisée dans les logiciels libres destinés notamment aux entreprises et permettant de bâtir des services de cloud.
La transaction, dont les modalités financières ne sont pas divulguées, devrait être bouclée d'ici fin janvier 2015. Le patron d'Eucalyptus, Marten Mickos, sera alors promu vice-président de HP, et sera chargé de superviser toutes les activités de «cloud» du groupe. HP tente depuis 2012 de se restructurer pour s'adapter notamment à la crise sur le marché du PC, dont il est le deuxième fabricant mondial. Cela passe par de dures coupes dans les effectifs, avec jusqu'à 50 000 suppressions d'emplois annoncées jusqu'ici, et un recentrage sur d'autres activités jugées plus porteuses, comme justement le «cloud» où HP avait indiqué en mai vouloir investir plus d'un milliard de dollars en deux ans. Microsoft a envoyé lundi des invitations pour un événement le 30 septembre à San Francisco, où il pourrait présenter une nouvelle version de son système d'exploitation vedette Windows. Sur le carton d'invitation, le géant de l'informatique entretient le mystère avec un «Rejoignez-nous pour découvrir ce qu'il y a de neuf chez Windows et le monde de l'entreprise». Des rumeurs fin août avaient savamment préparé le terrain. Des sources proches du dossier avaient indiqué au site spécialisé The Verge, que Microsoft allait présenter à la presse un produit répondant au nom de code «Threshold», et qui serait le futur Windows 9.
Il succèderait à Windows 8, qui était sorti fin octobre 2012 et «réinventait» le logiciel vedette de Microsoft pour l'adapter aux écrans tactiles des tablettes et des téléphones intelligents avec notamment une série de gros boutons sur son écran d'accueil renvoyant à diverses applications. Microsoft avait annoncé il y a six mois avoir franchi la barre des 200 millions de licences pour Windows 8, un nombre qui comprenait à la fois des mises à jour opérées directement par les consommateurs et des installations en usine par des fabricants de tablettes et de PC sur des appareils qui n'avaient donc pas forcément été vendus. L'accueil a globalement été mitigé, Microsoft n'arrivant notamment pas à imposer son système d'exploitation sur le marché des téléphones intelligents. Ce dernier est largement dominé par Android, un logiciel de Google utilisé par de nombreux fabricants, et dans une moindre mesure par iOS, qui fait fonctionner l'iPhone d'Apple. HP a annoncé lundi son intention de se scinder en deux sociétés: le matériel informatique (PC et imprimantes) d'un côté, les services de l'autre. Ce projet doit aboutir d'ici fin octobre 2015, et était salué à Wall Street où l'action HP prenait 4,56% à 36,81 dollars vers 10h15. «Notre travail des trois dernières années a considérablement renforcé nos principales activités, à un point qui nous permet d'être plus agressif pour saisir les opportunités offertes par un marché qui change rapidement», a commenté la PDG du groupe, Meg Whitman.
Fondé avant la Seconde guerre mondiale dans un garage de Palo Alto (Californie) par William Hewlett et Dave Packard, HP est aujourd'hui l'un des plus gros fabricants mondiaux de PC, même s'il s'est récemment fait évincer de la première place par le groupe chinois Lenovo. Le marché du PC a toutefois été bouleversé ces dernières années par l'émergence des tablettes informatiques et des téléphones intelligents, qui cannibalisent les ventes d'ordinateurs traditionnels, et HP n'a pas échappé à cette crise. 55 000 suppressions d'emplois Le prédécesseur de Mme Whitman, Leo Apotheker, avait déjà envisagé la cession des PC juste avant de passer la main en 2011, mais l'une des premières décisions de l'actuelle PDG avait été d'abandonner le projet. À la place, Mme Whitman avait engagé une intense restructuration, passant notamment par des dizaines de milliers de suppressions d'emplois. Déjà 36 000 personnes ont quitté HP depuis 2012, et le groupe a encore relevé lundi son objectif final, disant vouloir arriver désormais à 55 000 postes au total, contre jusqu'à 50 000 visés jusqu'ici.La scission décidée «aujourd'hui a été rendue possible par notre redressement», a affirmé lundi Mme Whitman en expliquant sa décision aux analystes. «Il y a trois ans, cette entreprise était dans une situation plutôt difficile et nous avions besoin de la reconstruire.» Sa stratégie semble commencer à porter ses fruits: même si les coûts de sa restructuration plombent toujours ses bénéfices, HP a enregistré sur le trimestre achevé fin juillet la première croissance de son chiffre d'affaires en trois ans.
Acquisitions Les deux futures compagnies issues du géant informatiques seront cotées et leurs titres distribués aux actionnaires existants. La branche de services sera baptisée Hewlett-Packard Enterprises et Mme Whitman en assurera la direction générale. La seconde, HP Inc., conservera le logo actuel et sera dirigée par Dion Weisler, l'actuel vice-président en charge des PC et imprimantes. Outre un profil plus clair, les deux entreprises devraient aussi avoir davantage de flexibilité stratégique. «Nous rechercherons activement des fusions et acquisitions», a indiqué aux analystes la directrice financière, Cathie Lesjak, qui conservera ce poste chez Hewlett-Packard Enterprises.En attendant, le groupe a réitéré sa prévision d'un bénéfice par action hors exceptionnels de 3,70 à 3,74 dollars pour l'exercice qui se terminera fin octobre. Pour l'année suivante, il espère entre 3,83 et 4,03 dollars (les analystes visaient jusqu'ici le milieu de cette fourchette, avec 3,95 dollars en moyenne). HP n'est pas le premier mastodonte du secteur technologique à faire le choix d'une scission. La semaine dernière, le géant de la distribution en ligne eBay avait ainsi annoncé son projet de se séparer de sa filiale de paiements PayPal. Mais la décision de Mme Whitman rappelle surtout celle prise dès 2005 par l'inventeur du PC, IBM, qui avait cédé cette branche d'activité à Lenovo. IBM a continué son recentrage vers les services aux entreprises en décidant en début d'année de vendre ses serveurs d'entrée de gamme, au même Lenovo.
Sans faire de commentaire spécifique sur la décision de HP, le groupe chinois a rappelé lundi qu'il continuait de gagner des parts de marché dans les PC, et ajouté qu'il allait «continuer de profiter de la consolidation de ce secteur pour croître». Les trois cartouches pour la couleur et la cartouche pour le noir coûtent 180 $ avant les taxes. À ce prix-là, ne vaudrait-il pas mieux envoyer l'imprimante au recyclage et en acheter une neuve? Dans un cahier publicitaire, il n'y a pas si longtemps, une imprimante couleur était vendue moins de 40 $ et une autre de type tout-en-un laser monochrome était en solde à moins de 100 $. Trouvez l'erreur... Dans deux magasins à grande surface où le journaliste s'est présenté comme un simple client, seul le vendeur de Bureau en Gros s'est intéressé à l'utilisation de l'imprimante que feraient le client et la famille. Beaucoup de documents en couleurs? Besoin d'un numériseur ou de faire des photocopies, voire d'utiliser le fax? Selon le vendeur, si les impressions en couleurs ne sont pas nécessaires, l'imprimante laser sera le meilleur choix, le coût d'impression étant au moins la moitié de celui sur un appareil à jet d'encre. Il ajoute : «Si une cartouche d'encre noire peut donner 400 impressions, une cartouche de toner fera entre 1000 et 1500 copies. Si vous ne vous servez pas souvent de l'imprimante à jet d'encre, l'encre peut sécher dans les buses ou dans la tête d'impression. Ça n'arrive jamais avec une imprimante laser.»
Dans l'autre commerce, le préposé a simplement donné les caractéristiques de quelques appareils, en soulignant que le coût de revient pour chaque page imprimée est moins élevé avec une imprimante laser monochrome qu'avec une imprimante à jet d'encre sans jamais donner de proportions. Selon Michaël Rousseau, directeur général du commerce La Cartoucherie à Québec et responsable de la mise en marché pour l'est de la province, envoyer une imprimante au recyclage pour en acheter une neuve à petit prix est un très mauvais choix. D'autant plus que les cartouches de démarrage ne contiennent que la moitié, parfois le tiers, de l'encre d'une cartouche neuve. «Il faut évaluer ses besoins avant de faire un achat, affirme-t-il. Et vérifier les coûts d'impression par page. Si les documents en couleurs ne sont pas essentiels, une imprimante laser monochrome sera un choix à envisager, car le coût par page sera beaucoup moins élevé qu'avec une imprimante à jet d'encre.» Faut-il une imprimante seule ou encore un appareil multifonction? Faut-il la connectivité sans-fil pour imprimer à partir d'un téléphone ou d'une tablette? Normalement, un bon vendeur aidera le consommateur à faire le tour de la question pour faire un choix sensé.
Brother, les moins cher Selon quelques vendeurs rencontrés, les cartouches d'encre les moins chères sont pour les imprimantes Brother. Quant aux appareils laser, certains modèles de cartouche comprennent le toner et le rouleau-tambour qui transfère l'encre en poudre sur le papier. Lorsqu'on remplace la cartouche, qui se vend plus cher, il n'y a rien d'autre à remplacer. Pour certains produits, il faut remplacer le toner uniquement. C'est moins cher à l'usage, mais la facture sera pas mal plus élevée lorsqu'il faudra remplacer les fameux rouleaux d'encrage. En tenant compte de tous ces facteurs, l'important demeure le coup d'impression pour chaque page. Dans les appareils de moins de 100$, M. Rousseau parle de technologie d'entrée de gamme. Il se demande même comment un fabricant peut se permettre de vendre un appareil à très faible coût pour le consommateur (de 40 $ à 70 $). À son avis, le prix vendu est probablement moins élevé que le prix de revient de l'appareil compte tenu des coûts de fabrication, du transport et de la mise en marché. Toutefois, il constate un virage dans le monde de l'impression, où ce ne sont plus les vitesses d'impression qui comptent le plus, mais la gestion des documents et les logiciels intégrés de gestion documentaire pour plusieurs capables de se connecter à l'imprimante. Cela devient important, autant pour les consommateurs que pour les entreprises.
D'ailleurs, le Groupe Gartner estime dans ses analyses que les coûts d'impression varient entre 1 % et 3 % du chiffre d'affaires des entreprises, ce qui amène les dirigeants à regarder sérieusement les coûts de la gestion des documents.
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