Batterie Acer Aspire 4739 |
Posted: August 1, 2014 |
«Nous sommes au bord d'une révolution majeure» qui va «changer pour toujours la manière dont nous interagissons avec les ordinateurs», a assuré Mooly Eden, responsable de la branche «informatique perceptive» du groupe, lors d'une conférence de presse à la veille de l'ouverture du salon high-tech de Las Vegas International CES. «Nous allons rendre l'interaction homme-ordinateur naturelle, intuitive, immersive. Nous allons la rendre plus humaine», a-t-il promis. Le géant des puces compte à cet effet lancer une nouvelle famille de produits, Intel RealSense. L'un des tout premiers, présenté lundi, est une petite et fine caméra en trois dimensions ayant vocation à être intégrée à des ordinateurs ou des tablettes utilisant les processeurs Intel. Elle était présentée notamment sur des ordinateurs portables ou hybrides de Dell, Asus et Lenovo. Parmi les applications possibles, Intel a montré lundi comment la caméra 3D évalue à quelle distance se situent les objets ou les personnes qu'elle filme, ce qui permet par exemple de changer l'arrière-plan derrière l'utilisateur lors d'une téléconférence sur Skype, le service de messagerie vidéo par internet de Microsoft.
Elle sert aussi pour la reconnaissance de mouvement, permettant des commandes gestuelles pour des jeux ou plus simplement d'ouvrir une application en ouvrant sa main devant l'écran. Autre usage possible, la reconnaissance faciale. Lors d'une démonstration utilisant le logiciel Google Earth, la caméra a servi à suivre la direction de la tête et du regard de l'utilisatrice pour changer l'image à l'écran: comme elle le ferait naturellement dans la vie réelle, elle regardait vers la droite, la gauche, le haut ou le bas pour voir sur l'écran dans la direction correspondante. «Nous avons finalement retiré la fiction de l'expression science fiction, et avons rendu les choses réelles», a commenté M. Eden. Il a toutefois souligné que cela n'était possible qu'en créant «un écosystème», Intel coopérant sur le projet avec une série d'autres entreprises actives dans les contenus, l'informatique ou même l'impression 3D. Une cour d'appel américaine a jugé mardi inconstitutionnel un règlement du régulateur national des télécoms (FCC) sur ce principe, qui interdit de facto aux fournisseurs d'accès à haut débit de ralentir voire bloquer, ou au contraire favoriser certains services en ligne. Cela «ouvre la voie à un avenir très différent pour internet», estime David Sohn, un avocat du Centre pour la démocratie et la technologie, organisation qui milite pour garder la toile libre et gratuite. «Les règles essayaient de préserver l'innovation qui permet à de nouveaux services géniaux de faire surface n'importe quand», fait-il valoir. Les défenseurs de la neutralité du Net avancent que cette décision va donner la possibilité aux gros opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès de bloquer certains services comme les sites de vidéo en ligne Netflix ou YouTube, tout en mettant en avant les services de leurs propres partenaires.
«Sans ces règles, les consommateurs sont à la merci de leurs fournisseurs d'accès et des arrangements commerciaux que ces fournisseurs ont déjà dit qu'ils allaient mettre en place. Des arrangements commerciaux qui pourraient sérieusement limiter l'accès à certains contenus en ligne», déplore Sarah Morris, du centre de réflexion New America Foundation. Vers des «prix différenciés» «Le ciel n'est pas en train de nous tomber sur la tête», nuance Scott Cleland, ex-conseiller de la Maison-Blanche pour les questions de télécoms travaillant aujourd'hui pour la société de consultants Precursor LLC. Il qualifie le jugement de «gagnant-gagnant, car chaque partie a eu ce qu'elle voulait le plus». L'opérateur de télécoms Verizon, à l'origine de la plainte, a écarté le risque d'une régulation lourde du secteur. «Ces entreprises ont investi 1.000 milliards de dollars sur la dernière décennie (dans des réseaux à haut débit) en partant du principe qu'ils ne seraient pas régulés comme un monopole du téléphone», rappelle-t-il. Quant aux gros utilisateurs de bande passante comme Netflix ou YouTube, ils «pourraient en payer une partie» et «en retirer un avantage en termes de marketing», avance M. Cleland. «Les entreprises internet ont dit qu'elles n'allaient pas ralentir, dégrader ou empêcher le service, ce n'est pas dans leur intérêt de le faire. Mais c'est dans leur intérêt de trouver des financements supplémentaires pour l'énorme coût de la bande passante, afin que les consommateurs n'aient pas à en supporter tout le poids», argumente-t-il. «L'insistance des consommateurs obligera à trouver un équilibre», estime aussi Everett Ehrlich, ex-sous-secrétaire au Commerce aujourd'hui consultant pour le groupe de réflexion Progressive Policy Institute. Pour lui, la décision de la cour d'appel ouvre la voie à «des prix différenciés» qui permettent de subventionner le coût du service pour beaucoup de gens, avec «une période d'expérimentation» qui va démarrer.
Régulation toujours possible S'il concède que le nouveau système pourrait avantager certains gros acteurs comme Google, M. Ehrlich fait aussi valoir qu'internet ne peut pas rester à l'écart des forces qui régissent le reste de l'économie. «L'idée que tout ce qui est sur internet doit circuler à la même vitesse et dans les mêmes conditions, c'est comme le code vestimentaire de la Révolution culturelle» chinoise, dit-il. «Certains trucs seront plus rapides que d'autres, mais c'est comme cela que le monde fonctionne». M. Ehrlich estime en outre que malgré la décision de mardi, la FCC conservera un certain levier sur les fournisseurs d'accès, dans la mesure où son rôle de «gestionnaire» d'internet a été reconnu. La FCC conserve un rôle de régulation pour les «services d'information», et peut donc mettre en oeuvre la neutralité si elle en a «la volonté politique», juge aussi Annemarie Bridy, professeur de droit à l'université d'Idaho. Le régulateur pourrait ainsi «imposer des obligations antiblocage et de non-discrimination aux fournisseurs d'accès à haut débit». Windows XP, dont la commercialisation a été arrêtée en 2008, a été remplacé au fil des années par les versions Windows Vista, Windows 7 puis Windows 8. Aujourd'hui, XP représente encore quelque 30 % des versions utilisées dans le monde par les particuliers. Aucun chiffre n'est cependant disponible concernant son utilisation en entreprise. «À partir du 8 avril, on ne diffusera pas de nouvelle correction de sécurité sur Windows XP, ce qui veut dire que si par malheur il y a une faille de sécurité, elle restera ouverte éternellement», a résumé Bernard Ourghanlian, directeur Technique et Sécurité de Microsoft France.
Deuxième étape dans cette extinction progressive du système, le 14 juillet 2015 Microsoft arrêtera de fournir les mises à jour pour son antivirus gratuit. «Cela fait 13 ans que Windows XP est sorti, il a été conçu vers 1997-98, soit dans une ère quasiment pré-internet. On est arrivés en bout de course et on a de plus en plus de mal à le protéger, on ne peut plus rajouter de pansements, car son système n'a pas été conçu pour notre époque», explique M. Ourghanlian. L'objectif de cet arrêt en deux étapes «est d'aider les gens à terminer leur migration vers des versions plus récentes», souligne-t-il, reconnaissant que pour basculer vers Windows 7 ou 8, l'utilisateur sera dans la plupart des cas obligé de remplacer aussi son PC s'il est ancien, afin de disposer de suffisamment de puissance et de capacités pour pouvoir faire tourner le dernier système d'exploitation. Windows XP a été à son époque un grand succès commercial, notamment car il s'agissait de la première version d'un système d'exploitation capable de satisfaire les besoins du grand public comme des entreprises. Apple a sorti vendredi soir une mise à jour de sécurité pour iOS 7, la dernière version de son système d'exploitation mobile iOS qui permet à l'iPhone et l'iPad de fonctionner. La mise à jour (iOS 7.0.6) est téléchargeable sur les iPhone 4 et suivants, l'iPad 2 et les modèles plus récents, ainsi que le baladeur iPod Touch (5e génération). Un porte-parole du groupe a dit lundi à l'AFP que le groupe était «conscient» que la faille touchait aussi son système d'exploitation pour les ordinateurs Mac, OS X. «Nous sommes conscients de ce problème et avons une mise à jour de réparation qui sera publiée très bientôt», a-t-il dit. Dans la fiche accompagnant la mise à jour mobile, Apple indique que «un attaquant ayant une position privilégiée dans un réseau peut capturer ou modifier des données» lors de connexions qui étaient censées être protégées.
Sans donner trop de détails «pour ne pas faciliter la vie des pirates», la société de sécurité Crowdstrike explique sur un blogue que cela permet à un pirate, s'il est connecté au même réseau que sa victime, de tromper les systèmes de vérification et d'intercepter l'intégralité des communications avec un service en ligne, comme une messagerie par exemple. Il regrette «l'approche discrète» d'Apple «étant donné la gravité des dommages potentiels», soulignant notamment que «la mise à jour ne donne aucun sens de l'urgence à installer le patch» de sécurité. Crowdstrike conseille justement d'effectuer les mises à jour disponibles «le plus vite possible», et dans l'intervalle de «ne pas utiliser de réseaux à la sécurité non garantie (spécialement WiFi) lors de ses déplacements». «Le travail de construction démarrera sous peu», a indiqué le groupe sur la page Facebook de ce centre de données, sans donner de date plus précise. L'américain avait choisi cette ville située au bord de la mer Baltique il y a moins d'un an pour son environnement particulièrement favorable. Grâce à un climat froid mais tempéré et à l'abondance de l'électricité hydraulique dans la région, le centre - qui atteindra une superficie de 25 000 m² une fois les travaux terminés -, est «le plus vert» et celui «le plus en pointe», a rappelé Facebook. Luleå 2 va devenir le premier site de Facebook à mettre en oeuvre le concept de «centre de données à déploiement rapide», présenté en Californie en janvier. Cette technologie permet de réduire la durée et l'incidence des travaux de construction. Pour l'entreprise, il s'agit de rendre ses installations plus économes en matière d'énergie. Le centre de données de Luleå projette notamment de faire de ce nouveau bâtiment une vitrine pour ses avancées en matériel informatique. Depuis son installation dans cette région de la Suède, Facebook a embauché 90 salariés permanents originaires de la ville, tandis que 800 autres personnes y ont provisoirement travaillé. L'ordinateur qui a servi en novembre 1998 à Bill Clinton pour envoyer son premier courriel présidentiel, adressé ce jour-là à l'astronaute John Glenn dans l'espace, est en vente aux enchères. Le massif Toshiba Satellite Pro 435CDS, de couleur grise, est mis à prix 10 000 dollars sur le site d'enchères en ligne RR Auction, une maison basée dans le Massachusetts (nord-est). L'ordinateur, qui marche toujours, a gardé dans son disque dur le message adressé par le président américain à John Glenn alors que l'astronaute se trouvait pour une mission de 9 jours dans la navette spatiale Discovery. John Glenn avait envoyé un courriel au président, en visite chez des amis de l'Arkansas : «Écrire à un président de l'espace est une première pour moi, et c'est certainement une première pour vous de recevoir un courriel d'un engin en orbite», avait-il écrit.
Bill Clinton avait voulu répondre et le seul ordinateur à portée alors avait été celui du médecin de la Maison-Blanche, Robert Darling : «Hillary et moi avons été ravis de voir le lancement (de la navette). Nous sommes très fiers de vous et de toute l'équipe, et un peu jaloux», avait répondu le président. RR Auction met l'ordinateur en vente avec une note du médecin indiquant que Bill Clinton «a eu l'air particulièrement content quand il a appuyé sur le bouton 'envoyer' en réalisant que le message allait dans l'espace».
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