Effet de sur l'oeil pointeur laser |
Posted: August 13, 2016 |
Effet de sur l'oeil pointeur laserSur l’œil, trois zones de l’œil sont sensibles :
Les rayonnements transmis à la rétine par les milieux optiques de l’œil sont focalisés ; les dimensions de l’image d’un objet sur la rétine sont fonction directe de la distance focale de I’œil et du diamètre apparent de l’objet. Leur limite inférieure dépend du phénomène de diffraction de Fraunhofer et leur limite supérieure de la divergence du faisceau. Le diamètre de l’image rétinienne d’un faisceau laser puissant 30000mw peut ainsi varier de quelques microns à une vingtaine de microns. A titre de comparaison, le soleil donne sur la rétine une image d’un diamètre de 160 µm. L’énergie ou la puissance reçue par une unité de surface peut être 5 x 105 fois plus élevée au niveau de la rétine qu’à celui de la cornée. On tient compte de ce facteur pour définir les densités d’énergie ou de puissance maximales à admettre au niveau de la cornée. Il faut considérer que les réflexions spéculaires (réflexions dues à des miroirs et autres surfaces réfléchissantes) présentent les mêmes dangers que les rayons directs. Elles peuvent, en effet, contenir jusqu’à 95 % de l’énergie de ces derniers. Les rayons diffusés ont une densité d’énergie ou de puissance plus faibles. Les réflexions sur les surfaces rugueuses sont plus dangereuses que celles sur surfaces lisses. Les réflexions perpendiculaires à une surface sont moins dangereuses que celles sous un angle de 10°, par exemple (en effet, on constate dans ce dernier cas que le faisceau reste plus parallèle = collimaté). Le diamètre de la pupille varie de 2 à 7 mm de la lumière du jour à l’obscurité et modifie le flux lumineux reçu par la rétine dans le rapport de 1 à 12. Cependant, dans le cas des lasers, la contraction de la pupille est trop lente pour participer, dans tous les cas, à la protection de la rétine. Si la densité d’énergie reçue par la rétine est excessive, elle provoque un échauffement des tissus, des brûlures et des lésions de dimensions limitées, mais irréversibles, des éléments sensibles, cônes et bâtonnets (Voir en annexe 1 un développement concernant ces effets extrait de la norme NF EN 60-825). Certaines des personnes auditionnées s’interrogent sur les moyens dont disposent les ophtalmologistes pour détecter les microbrûlures rétiniennes. Un manque de moyens pourrait expliquer le peu de cas recensés. Les lésions de la partie centrale de la rétine (fovéa) ou au niveau du nerf optique sont les plus dangereuses. Leur gravité varie avec la pigmentation de l’épithélium rétinien particulier à chaque individu. La victime d’une agression oculaire ressent un “blast” (choc, douleur) oculo-orbitaire, puis un voile assorti ou non d’un scotome central positif (c’est-à-dire une tâche rémanente durant un temps variable ou exceptionnellement définitive). La sensation d’éblouissement ne peut être occasionnée que par une lumière visible. Des radiations non visibles peuvent donc “griller” certaines parties de l’œil sans que la personne s’en aperçoive, le réflexe palpébral ne se déclenchant pas. Il est rapporté dans la littérature des atteintes de vision centrale (même avec des pointeur laser vert ou rouge de classe I) sans lésion rétinienne décelable. Ces atteintes sont plus ou moins transitoires et aucune théorie ne permet à l’heure actuelle de les expliquer. Leur origine organique n’est pas toujours démontrée. L’effet cumulatif d’expositions répétées n’est pas connu. Un effet additif est fort possible. Harversh et Sperling ont présenté une communication au congrès de Houston (Texas) en 1979 (paru dans la revue Vision Research en 1981). Les essais réalisés sur des primates soumis à des éclairements plusieurs fois par jour durant plusieurs jours ont montré des pertes de sensibilité chromatique durant plusieurs semaines pour le vert et plusieurs mois (~ 1 an) pour le bleu par dégénérescence des segments externes des cônes. S'il vous plat visitez les sites suivants pour en savoir plus:
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|